Le terroriste joyeux Suivi de Le virus de l'écriture

Le terroriste joyeux Suivi de Le virus de l'écriture

  • Auteur :
  • Pays d'origine : Portugal
  • Langue d'origine : Portugais
  • Traducteur : Muchnik, Maïra
  • Editeur : Agullo éditions
  • Distributeur : Interforum Editis
  • ISBN : 9791095718604
  • Rayon : Roman
  • Theme : Voyage, exil & frontières

Résumé

Le Terroriste joyeux

Un dialogue. Deux personnages : un présumé terroriste face au policier qui l’interroge. Le premier est cueilli à la frontière, à sa descente de l’avion, transportant des explosifs. Sa défense : il n’a fait que les transporter pour son cousin, en échange d’un peu d’argent.  Les autorités n’avaient qu’à lui demander de remplir préalablement un formulaire ! Le ton est donné. Au fil de l’interrogatoire, le doute s’installe,  un glissement insidieux se produit, les rôles se défont : il n’y a plus un terroriste et un policier, mais simplement deux hommes. Et dans un système qui prône la suspicion, la méfiance  et la haine de l’autre, le sort de ces hommes n’est peut-être  pas si différent…

Avec une grande maîtrise, Rui Zink joue de la farce  et de l’humour pour questionner notre rapport aux maux  de notre temps que sont le terrorisme, la torture, mais aussi  le pouvoir et la manipulation. 

Le Virus de l’écriture

Un virus hautement contagieux se répand partout, et à grande vitesse : le nombre d’écrivains et de poètes augmente à vue d’oeil. Et ils écrivent bien par-dessus le marché !  L’épidémie est d’abord saluée avec enthousiasme, considérée comme une nouvelle Renaissance par les journalistes, commentateurs
et autres critiques. Bien vite, pourtant, les choses tournent vinaigre : les marchés et les magasins sont vides, la pénurie alimentaire menace, plus personne n’assume ses fonctions. Tout le monde écrit. Mais si tous écrivent, qui reste-t-il pour lire ? Ainsi s’interroge
le narrateur, mystérieusement immunisé. Existe-t-il un espoir de trouver d’autres lecteurs pour former une cellule de résistants ?
Pour empêcher la lecture et les langues de mourir ? Telle est la puissance, follement perverse, du virus.